3 juillet 2015
Trek de Choquequirao
Pour se lancer dans le trek de Choquequirao, il a tout d'abord fallu se rendre à la Colmena, une ferme après le village de Cachora perdue au milieu de la montagne.
Cette fois-ci, nous n'y allions pas pour préparer le trek, mais pour le grand départ.
Encore une fois, on a eu droit à un très bon accueil de Luisa, à un lit, et à une dégustation de cochon d'Inde, le Cuy (prononcer "Couilli") farci avec un mélange d'herbes et de ses viscères! Très fort et plutôt bon pour voir qu'on sortait d'une indigestion!!!
J1: départ à 8h pour un peu de plat et 1400 mètres de descente! Après l'usure du début, la montée qui a suivi a été un peu plus difficile qu'elle n'aurait dû l'être : ce jour là, c'est Caro qui a été "à la rue". Zoé a bénéficié de 2 km de mule... Nos arrieros (muletiers), Dayme et Pedro, nous ont rejoints vers la fin de la descente pour le repas.
J2: tout va bien! Tout le monde est en
pleine forme, c'est la journée la plus facile pour arriver au camping de Choquequirao ; Zoé n'a fait que 500m de mule sur la montée.
J3: visite du site... On n'a pas mesuré le dénivelé, mais cette simple ballade a été épuisante. Les terrasses des "lamas" construites sur un des versants étaient juste vertigineuses... Et encore, seul le tiers était nettoyé... Il y a encore du travail pour mettre le site complet en valeur.
Après la visite, ce qui devait être une promenade s'est révélé très difficile : une "petite" montée qui n'en finissait pas, et une descente sous un soleil de plomb. Les mules nous ayant devancés (seul accroc dans l'organisation), il a fallu que je cours au campement pour aller dire à notre arriero de revenir chercher Zoé qui n'en pouvait plus... En plus, le site du camping était infesté de moustiques (plus que les jours précédents!!!).
Mais ce choix de nos arrieros s'est révélé payant car la journée suivante en a été grandement facilitée alors que ça aurait du être l'enfer...
J4 : petite descente et montée vers le campement de Maizal. Ce fut plus facile que prévu grâce à ce que nous avions fait la veille, malgré le dénivelé important. Pour améliorer l'ordinaire, nos arrieros nous on fait acheter un coq vivant qu'ils ont entièrement cuisiné sur 2 jours.
J5 : la journée la plus dure. Caro n'était pas en super forme et moi je n'en pouvais plus. Ma jambe droite était en coton et la montée du jour n'en finissait pas... Mais la descente était plus facile et on est arrivé à Yanama. Zoe, sur la mule, s'est super bien débrouillée, même dans des endroits très escarpés et étroits.
J6 : la journée de trop : très longue, même si on était plutôt bien physiquement (enfin tout est relatif...), mais le trajet longeait une route qui avait un an d'existence. Ce dernier jour perdait donc clairement de son intérêt. Dommage de ne pas l'avoir su avant !
Cela nous a tout de même permis de franchir un col à 4 700 m, de faire une offrande aux Dieux (une bière offerte par Luisa qu'on se trimbalait depuis le début et des feuilles de cocas) et de formuler chacun un vœux.
Au final, on a réussi à aller au bout de nos plus de 90 km, avec des paysages magnifiques, des montées et des descentes sans arrêt pour passer d'une vallée a l'autre... Ouf!
Puis comme on voulait un lit, on a réussi à arrêter un des 4 véhicules de la journée (un camion de pommes de terre...) pour se faire amener à la ville de Santa Teresa, étape de repos avant d'aller au Machu Picchu.
Nos arrieros, avant de nous laisser partir, nous ont fait plein de cadeaux. J'ai particulièrement apprécié mon bonnet péruvien pendant les 2h de trajet à l'arrière du camion sur un sac de pommes de terre!
(Photos à venir...)
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